Le Tempo de la Finance

« Particulièrement bien documenté… » — Professeur Christophe Assens, Université de Versailles (Paris-Saclay)

« Particulièrement bien documenté, le livre de Ben Dogley retrace avec pédagogie l’histoire de la finance en France. Ce livre est précieux pour mettre en évidence le rôle de la finance dans l’économie réelle, rôle souvent occulté par ignorance ou dénigré par aversion idéologique au capitalisme. Pourtant, il ne peut pas y avoir de prospérité économique dans un pays comme la France, sans l’efficacité des marchés financiers de manière à rapprocher l’offre et la demande de capitaux.

En l’occurrence, la protection sociale, la gestion des services publics, la redistribution des impôts vers les citoyens, dépendent de la bonne santé des circuits financiers assortis de leurs instruments. En ce sens l’ouvrage de Ben Dogley est précieux pour nous rappeler que la finance est un carburant indispensable dans la société, à condition que ce carburant serve l’ambition entrepreneuriale, en évitant l’écueil de la spéculation.

Néanmoins, en dépit des crises économiques que provoque de façon cyclique la spéculation, elle demeure un mal nécessaire dans l’Histoire de la finance. En effet, il ne sert à rien de vouloir moraliser la finance, en cherchant à empêcher la prise de risque stimulée par l’appât du gain. Au contraire, il faut accepter l’apparition et l’éclatement de bulles spéculatives, comme principal mécanisme de régulation des marchés financiers.

De ce point de vue, l’ouvrage de Ben Dogley est édifiant pour nous rappeler les fondements de l’économie de marché fondée sur le capitalisme : toute création de richesse découle de la prise de risque d’un investisseur, aboutissant au succès ou à l’échec d’une entreprise, conditionnant le succès ou l’échec d’un pays comme la France. »

In English (for international readers)

A clear and engaging journey through the history of French finance — from the Crusades to Bitcoin — revealing how crises, markets and human behaviour have shaped economic life across the centuries.